Pour les recruteurs aujourd’hui, chercher à recruter un métier de terrain, c’est un peu comme essayer de trouver le mouton à cinq pattes. Dans certaines régions de France, où le marché du travail est en grande tension, c’est devenu quasiment impossible.
Pourtant, les métiers de terrain sont le socle de l’économie française. Ils représentent d’ailleurs des millions d’emploi, dans des dizaines de secteurs d’activité. Alors, comment faire pour recruter ces métiers de terrain sans s’arracher les cheveux ? Pas de miracle, juste une méthode innovante qui casse les codes du recrutement.
Métier de terrain : de qui parle-t-on ?
Avoir un métier de terrain, qu’est-ce que ça veut dire exactement ?
On parle de “métier de terrain” par opposition au “métier de bureau”. Les métiers de terrain sont donc des métiers qui nécessitent d’être présent physiquement à son lieu de travail, au contraire des métiers de bureau, qui peuvent bénéficier du télétravail, par exemple.
Souvenez-vous, pendant la pandémie de Covid-19, ils avaient été qualifiés de métiers “essentiels” ou “de première ligne”. À ce titre, ces travailleurs avaient dû maintenir leur activité, sur le terrain, alors même que des millions de Français, confinés, avaient la possibilité de travailler à distance, depuis chez eux.
Les métiers de terrain sont donc nombreux et recouvrent des dizaines de secteurs d’activité. Le métier de terrain peut aussi bien être un caissier, qu’un aide-soignant, un opérateur de ligne, un vendeur, un cariste ou encore un chauffeur poids lourd.
S’agissant des industries concernées, on parle de l’agroalimentaire, du retail, de l’industrie, du transport, de la logistique, de l’hôtellerie-restauration mais aussi de la santé ou de la construction-BTP.
En tout, ils seraient quelque 13 millions de travailleurs, soit 40% des actifs en France !
Pourquoi il est si difficile de recruter un métier de terrain
Autre caractéristique du métier de terrain : sa pénurie chronique. Alors que globalement, 6 employeurs sur 10 anticipent des difficultés de recrutement en 2024 (Enquête BMO 2024, France Travail), recruter un métier de terrain n’a jamais été aussi difficile.
Le marché du travail est en tension :
au 4e trimestre 2023, 331 700 emplois étaient vacants dans les entreprises de 10 salariés ou plus (Dares, 2024)
en 2022, on comptait 500 000 démissions par trimestre et 500 000 ruptures conventionnelles dans l’année (Dares, 2024).
Aujourd’hui, on parle fréquemment d’un contexte de pénurie des compétences, dans lequel le rapport de force a basculé en faveur des candidats à l’emploi.
Ces derniers, qui ont devant eux plus de possibilités qu’auparavant, naviguent plus souvent d’une entreprise à une autre et choisissent une entreprise dont les valeurs leur ressemblent. Il ne s’agit plus seulement d’obtenir un chèque à la fin du mois. D’où l’importance, pour une entreprise, de développer sa marque employeur !
Le métier de terrain ne fait pas exception, pour qui le pouvoir de la marque employeur est également considérable. Car conscient des différents choix qui s’offrent à lui et de sa valeur sur le marché du travail, il est plus volatil et plus exigeant qu’hier. Ce qui explique la difficulté pour les recruteurs de trouver le candidat idéal à leurs nombreux métiers de terrain disponibles.
Métier de terrain : une méthode de recrutement innovante est nécessaire
Savez-vous qu’avec les méthodes traditionnelles de recrutement (publication d’annonces, jobboards, salons professionnels…), vous passez à côté de 80% des candidats ? En effet, ces méthodes de recrutement ne ciblent que les candidats en recherche active d’emploi, soit environ 20% des candidats potentiels. De plus, bien souvent, le candidat aux compétences recherchées est déjà en poste dans une autre entreprise.
Dans le même temps, le métier de terrain n’a pas les mêmes usages que le cadre supérieur. Il travaille souvent en horaires décalés, a un mode de vie plus nomade et dispose rarement d’un profil professionnel sur LinkedIn. Les méthodes de recrutement traditionnelles, ancrées dans les codes du cadre, ne conviennent donc pas.
Une méthode de recrutement innovante est nécessaire, pour répondre aux nouvelles attentes des candidats et recruter de manière volumique les métiers de terrain. Prenez la communication (si importante) lors d’un processus de recrutement : si vous cherchez à contacter un candidat qui travaille aux 3X8 aux horaires de bureau “classiques”, vous vous heurterez à un mur. Idem pour l’envoi de mails, qui, quand ils ne finissent pas dans les indésirables, ne sont que trop rarement ouverts.
Métier de terrain : la méthode de recrutement qui casse les codes
Bonne nouvelle : une méthode de recrutement innovante existe déjà.
Pour les recruteurs de métier de terrain, il s’agit d’adopter :
la chasse / le sourcing sur les réseaux sociaux non professionnels (Facebook, Instagram, Snapchat, TikTok)
une nouvelle façon de sélectionner les candidats, avec l’identification facilitée des potentiels
un process de recrutement boosté à l’IA et à l’automatisation
des moyens de communication en temps réel, même en dehors de horaires de bureau, avec les messages et SMS automatisés
le pilotage des activités de recrutement en chiffres
En seulement cinq étapes, cette nouvelle méthode a déjà prouvé son efficacité, avec des résultats concrets :
des taux de recrutement améliorés par deux ou trois
une réduction des délais de recrutement
une baisse des coûts de recrutement
une pression allégée sur les équipes RH
du temps gagné pour s’occuper des candidats (environ 1h/jour)
une expérience candidat et une marque employeur améliorées avec un plan d'action adapté
Alors, prêts à adopter la méthode pour enfin recruter vos métiers de terrain ?